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Gaec des Deux Rives, élevage laitier Concilier travail et qualité de vie

Le métier d’agriculteur n’est plus ce qu’il était il y a quarante ans avec des contraintes fortes et peu de temps libre. Des solutions existent pour se libérer de certaines astreintes. Exemple avec le Gaec des Deux Rives en Loire-Atlantique.

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Les trois associés du Gaec ont fait le choix d'une conduite extensive du troupeau. (© Photo François Caillaud)

 

Les trois associés du Gaec des Deux Rives ont fait le choix de ne pas investir dans le matériel et d’avoir recours à une Cuma pour les travaux du sol ainsi que pour la moissonneuse, l’ensileuse et la faucheuse.

L’implication dans la Cuma est l’un des moyens d’améliorer les conditions de vie sur l’exploitation. Elle représente en effet un gain de temps et économiquement, tout compte fait, ce n’est pas un surcoût important. 

La monotraite pour la deuxième année

Les trois associés du Gaec sont également remarquablement organisés toujours avec l’objectif d’une meilleure qualité de vie.

 

Le Gaec des Deux Rives

  • Situé à Plessé (44)
  • 3 associés : Maryvonne, Loïc et Patrice Lagré
  • 125 ha dont 90 en prairies
  • 77 vaches laitières montbéliardes
  • quota de 384.000 litres
  • 15 bœufs laitiers par an.
 

Depuis quelques années, ils ont fait le choix d’une conduite extensive du troupeau. De mars à novembre, les bêtes sont donc au pré. Pour réduire le coût de production, ils sont en autonomie alimentaire.

Chaque associé a sa fonction spécifique. Patrice Lagré suit les cultures et le matériel de l’exploitation et il fait la traite le matin. Son frère Loïc fait la traite le soir et s’occupe de l’élevage. Enfin, Maryvonne suit les veaux et gère la comptabilité et l’administratif. 

Deux fois dix jours de vacances dans l’année et un week-end sur deux

L’été dernier, ils ont expérimenté pour la deuxième année consécutive la monotraite « pour nous libérer un peu plus de temps. On trait seulement le matin ce qui est appréciable l’été au moment des moissons par exemple où les journées sont longues. Bien sûr, il y a une baisse de 25 % de production de lait mais on est gagnant sur la qualité de vie. »

L’excellente organisation du Gaec des Deux-Rives permet à ses associés de prendre deux fois dix jours de vacances dans l’année et un week-end sur deux. Ce choix de temps libéré n’a eu aucune répercussion sur les résultats économiques de l’exploitation. Et les trois associés ont la satisfaction d’avoir une vie personnelle et des loisirs en dehors de leur métier.

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